Télétravail en Algérie

Publié le par TELETRAVAIL

Suite à l’annonce de la parution de  l’enquête ANDT 2010, beaucoup de réactions sont arrivées par mail et d’autres par courrier.

Nous vous proposons aujourd’hui celle qui est arrivée d’Algérie la semaine dernière (le temps d’obtenir l’accord pour publier).

La rédactrice est madame Aicha BENTEBAL.

Diplômée de l’ESGP (Ecole Supérieure de Gestion et de Promotion) et du CERI (Centre d’Etude et de Recherche en Informatique) elle débute sa carrière au Commissariat National à l’Informatique, et y restera 10 ans. Elle travaille ensuite au Bureau des Nations Unies à Alger pour y tenir le poste de responsable du personnel. Pendant dix ans encore, elle dirigera l’entreprise « BENTEBAL Services » affaire personnelle de prestations de services.  C’est à cette occasion qu’elle découvre la formation des secrétaires et des Traductrices. Elle fonde ensuite « l’Ecole Pratique » et continue de la diriger depuis 1999, bien qu’elle occupe en plus et successivement depuis, le poste d’Assistante du représentant de la Banque mondiale en Algérie puis le poste de Responsable des services commerciaux et Ressources Humaines de GTZ à Alger (Coopération Technique Allemande).

Elle nous livre dans son document sa vision presque comparative du télétravail.

Nous en reproduisons ici quelques passages avec nos commentaires.

Aicha nous explique qu’un tout petit débat sur le télétravail a eu lieu au Sénat algérien il y  a quelques années, mais que depuis il n’y a plus rien.

Elle se pose la question de savoir s’il y a vraiment un intérêt pour ce mode de travail dans son pays.

Le travail à domicile y est pourtant développé. Elle revient sur ce premier pas en soulignant que les impôts étaient très lourds à supporter et qu’en Algérie elle vivait « la décennie noire » qui a engendré un déclin national à tous les niveaux. Ceux qui à l’époque pouvaient adopter le mode télésecrétariat ont quitté le pays.

Sur le type d’habitat Aicha se déclare totalement d’accord. Pendant plus de 20 ans sa machine à écrire portative s’invitait entre les repas dans la cuisine familiale. Ce n’était pas le plus pratique.

Aicha raconte sa surprise de lire sur le net comment faire fortune avec un micro et le réseau depuis son domicile. Femme avisée, elle n’y croit pas plus que nous et pour elle, le télétravail c’est avant tout la recherche d’une meilleure qualité de vie.

Pour ce qui concerne les télécentres, l’Algérie compte surtout des cybers café. Par contre il existe sous le terme télécentres, des lieux de prospection téléphonique présentés surtout comme des points de relation téléphonique avec les ambassades dans le but d’obtenir des visas par exemple.

Aicha souligne non sans malice, que monter ce genre de structure nécessite un bon « carnet d’adresses ».

Le matériel informatique et les systèmes d’exploitation sont bien entendu les mêmes qu’en France. L’Internet haut débit est installé partout où la population en a besoin et pour les zones moins habitées ou pour les entreprises, des liaisons par les satellites sont disponibles.

Pour ce qui est des statuts juridiques, l’équivalent auto-entrepreneur n’existe pas en Algérie, mais celui d’artisan peut s’adapter.

Bien entendu le télétravail s’est aussi développé en Algérie et comme en France, les premiers métiers sous-traités aux télétravailleurs indépendants sont surtout le télésecrétariat, l’informatique et la communication.

Aicha souligne que pendant toute la lecture de l’enquête elle touchait du doigt des situations vécues. Mais pour elle, le plus commun sans doute à tous les pays serait ce manque de formation préalable.

Au niveau des outils commerciaux, elle déplore que la simple carte de visite ne soit pas si utilisée alors qu’il est possible de les éditer soi-même.

Le moyen le plus efficace de se développer en Algérie reste d’après Aicha, le bouche à oreille. Avec humour elle rappelle qu’en Algérie c’est le « téléphone arabe ».

Elle souligne cependant qu’en Algérie comme en France, le caractère du télétravailleur indépendant doit être fort. Il doit pouvoir influer sur son client mais avec « délicatesse » et « séduction » ce qui d’après Aicha (et nous voulons bien la croire), n’est pas à la portée de tous les télétravailleurs d’où une certaine déception pouvant conduire à l’échec.

Aicha BENTEBAL ne manque ni de caractère ni d’optimisme ni de projets.

A la suite de son document, elle dressait une petite liste de ses projets pour développer le télétravail en Algérie.

Nous lui accordons toute notre confiance, elle y arrivera.

Si vous avez des idées pour elles ou quelques travaux à lui confier, nous pouvons assurer la mise en relation.

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